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WBUCC women : Yaka dans le rouge

Rankée 7ème au début du tournoi, Yaka hérite d’un groupe abordable où elle est la tête de série numéro 2 derrière ce qui semble un épouvantail, les Américaines de LAMP.

Dans le groupe également, l’équipe Canadienne de Remix, les Belges de JetSet Louvain qu’elles avaient battues 3 semaines avant aux EUCF et la seule équipe féminine du Portugal : Marias.


Défaites contre les Belges de Jetset 8-11 d’entrée, les joueuses de Yaka se rattrapent contre Remix 8-4 et enchaînent avec une victoire contre les Portugaises 13-5. Défaites dans un match qui dans le jeu semblait pourtant accessible 10-5 contre Lamp, c’est à la 3ème place que Noisy-le-sec termine => direction la poule H dans la seconde partie du tournoi. 


Le bilan de cette première phase de poule est mitigé, si comptablement elles sont dans le coup, il a quand même manqué d’alchimie pour aller chercher une première place, ou tout du moins une seconde qui était sportivement accessible, mais la casse est limitée.


Amane Babikian photo Quentin Dupré la tour


La seconde partie commence sur un match streamé et Yaka bien que défait à l’universe tient un match encourageant !



Malheureusement, le match suivant se joue contre les futures championnes du monde : les Suédoises de Valkyria. Rapidement menées 8-3 avant de perdre 13-7, le tournoi bascule alors pour Yaka. Même en remportant ses 2 derniers matchs 10-9 contre les Américaines de Sloppy Steak et 12-7 contre Undercover Dresden… L'équipe n’est plus dans la course pour les 1/8éme de finale et bascule sur les places 17 à 25. 


Nouveau tableau, nouvel universe avec une défaite 8-9 contre 3SB (contre qui elles avaient perdues quelques semaines avant aux EUCF). Puis Yaka écrase Black Widow 13-1 avant de s’incliner dans la revanche contre Remix qu’elles avaient pourtant largement dominé en poule, 11-8. 22ème du tournoi, Yaka est passé à côté de son championnat. Il a manqué quelques joueuses cadres, et l’absence d’une Aline Mondiot dans la construction du jeu s’est faite cruellement ressentir. Si au championnat d’Europe sur herbe et au mondial sur sable de cette année la performance est décevante, cela n’a pas été inutile et permet de continuer d'installer certaines jeunes joueuses comme des valeurs importantes de Yaka nouvelle génération. On va retenir ici 3 joueuses notamment qui ont dominé les stats et montré de belles choses :

-Amane Babikian 21 ans, vice-championne du monde U20

-Swann Lacoste Lefevre, 20 ans championne du monde U20

-Carolina Mabekondiasson, 20 ans (Freezgo Blois), championne du monde U20


Dans une autre mesure, on saluera également la performance de la présidente de Discobras Beauvais : Emma Delaunay, 27 ans.


Pour le tournoi, on retiendra le niveau très décevant des équipes non européennes qui n'étaient pas prêtes pour cet événement. La seule équipe américaine vraiment compétitive, LAMP a joué avec seulement 10 joueuses puis en a perdu en cours de championnat ce qui a rapidement remis sur terre des joueuses qui venaient pour être championnes du monde.

Au final le top 6 est européen, 7 et 8 USA et aucun autre continent n'est représenté... Le tournoi féminin était plus une sorte de championnat d'Europe avec des invités.


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