WUCC Open : Le monde en embuscade !
Alors que tout le monde attendait le retour de la finale du dernier championnat US où Ring of
Fire avait gagné 13-12 sur Pony, le match a bien eu lieu et Pony a obtenu sa revanche
15-12. C’est son deuxième titre majeur après le titre open US 2018. Pour la petit anecdote,
dans la ligue pro AUDL, il n’y a qu’une seule équipe invaincue dans la saison en cours, c’est
New York Empire qui se fournit en grosse partie chez les joueurs de PoNY, mais aussi chez
Ring of Fire, puisque Ryan Osgar et Jack Williams jouent également pour la franchise.
Derrière eux, une grosse diversité d’équipes, où on retrouve trois Européennes : les
Londoniens de Clapham pour le bronze, les Bruxellois de Mooncatchers quatrièmes et les
Bolonais de CUSB cinquièmes. Le vice-champion du Japon, Buzz Bullet, est sixième.
Les deux finalistes de la précédente édition, Revolver (USA) et Colony (Australie) n’étaient
pas qualifiés.
France :
Il y avait deux représentants. Le champion de France Iznogood termine 11ème en gagnant
son duel contre son rival Tchac sur le même score que la finale du championnat de France
(15-14). Côté performance, Iznogood bat le troisième du dernier championnat d’Europe,
Gentle, les deux clubs de Melbourne et s’offre le demi-finaliste du championnat US : Rhino
Slam!
Côté Tchac, le club domine le vice-champion d’Allemagne (Wall City) et le troisième du
championnat japonais (Nomadisc Tribe). Et il ne passe pas loin contre le 4ème,
Mooncatcher, 15-13 et contre le 5ème, CUSB, 15-14 en 1/8ème de finale.
Monde :
Afrique :
La seule équipe africaine, Mutiny, avait créé la sensation en battant les champions
d’Allemagne (Bad Skid), de Suisse (Freespeed) et du Venezuela (Warao). Mais 4 des 6
matchs suivants sont serrés et l’équipe perd tous ces matchs pour terminer finalement
24ème, ce qui reste le meilleur résultat d’un club africain de l’histoire, tout en remportant
l’esprit du jeu, s'il vous plaît !
Asie :
Perte de vitesse des équipes asiatiques. Si Buzz Bullets du légendaire Matsuno tient son
rang avec une 6ème place et l’esprit du jeu mais avec une équipe largement vieillissante, le
Japon est très seul à défendre le continent. Seul Koels (29ème général et 3ème au spirit),
Singapour était présent. Quand on connaît le talent des équipes des Philippines ou des
Indiennes, c’est largement dommageable que la sélection se soit faite par l’argent.
Amérique latine :
Euforia, 17ème est un peu seule. Mais l’objectif de l’été, c’était les World Games et une
partie des meilleurs joueurs de Colombie n’a pas enchaîné. Trois équipes colombiennes et
une du Venezuela + 1 du Mexique avant-dernière. Entre crise financière et problèmes de
visa, ce ne sont pas forcément les meilleurs joueurs qui ont voyagé et certains pays, comme
le Brésil ou l’Argentine, sont en train de disparaître des radars malgré un développement
national.
Océanie :
Trois Australiens et un Néo-Zélandais, c’était compliqué de faire aussi bien que la
place de second de Colony en 2018, mais Sunder (edit : son nouveau nom) avec sa 9ème place, se défend bien.
Pony est désormais champion du monde. En haut, leur logo, en bas celui fédération royale néerlandaise de football.
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