WUCC Féminin : Révolution !
Si la victoire des Colombiennes de Revolution n’est pas une surprise, elle amène tout de
même un vent de fraîcheur et laissera une trace majeure de cette génération dorée.
Derrière, le podium se complète avec deux équipes américaines et une grosse diversité de
pays.
France :
La France avait un représentant, le champion d’Europe en titre : Yaka.
Malgré quelques blessées et l’absence de quelques joueuses stars, l’équipe arrive à se
qualifier pour les 1/8ème de finale, mais n’arrive pas à se sortir de son braket et termine à
une décevante 15ème place. Deux universes perdus en fin de tournoi sont le symbole d’un
championnat qui n’est pas un échec, mais dans lequel il y avait la place de faire mieux.
Monde :
Europe :
L’europe a existé, mais pas performé ! Avec 10 équipes, dont 5 britanniques, l’Europe n’a
placé que 3 représentants en 1/8ème qui terminent 10, 11 et 15ème. On regrettera
l’absence des Russes de Cosmic Girls ou Brillance, des Allemandes de Heidelberg, des
Slovènes de Cosmo, des Autrichiennes de Mantis, des Espagnoles de Woodchicas, des
Polonaises de Troubles... Ou alors que Dublin envoie sa grosse équipe ou encore que les
Finlandaises d’Atletico ne se soient pas transvasées dans PUTI...
Bref, aucune équipe européenne n’a une différence positive et les équipes britanniques
n’étaient pas au niveau, c’est peu dire que ça aurait été différent si le mondial avait eu lieu
aux Pays-Bas comme initialement prévu.
Asie :
Pouvoir d’achat oblige, on retrouve le même cas qu’en open : 4 Japonais (5, 6, 9 et 21ème)
et 1 équipe de Singapour (17ème). Tant dans le style que les résultats, c’est impressionnant
et les Japonaises de MUD repartent avec l’esprit du jeu ! Mais le constat est le même qu’en
open : les pays émergents (surtout les Philippines) sont un absent qui laisse un trou béant
de visibilité sur le niveau mondial réel.
Amérique latine :
Alors oui, il y a les championnes du monde, mais la Colombie a aussi Aérosol 14ème et
Bambou 25ème qui se mêlent au classement général. Les trois autres équipes du
Venezuela, Mexique et Colombie partagent les trois dernières places. On notera l’absence
de Meclao’ habituellement belle équipe féminine, mais le problème de visa ne laisse pas de
place pour un regret.
Océanie :
Ellipsis 4ème était impressionnant ! Sur la continuité des World Games très denses, les
joueuses australiennes ont porté leur équipe et imposé un jeu puissant et redoutable.
Derrière, une autre équipe était présente, les Blueberries de Nouvelle-Zélande, 18ème.
Amérique du Nord :
Avec des équipes de la seconde à la 35ème place, on n’a jamais vu un mondial où les
Nord-Américaines étaient aussi chahutées. 9 des États-Unis et 6 du Canada, c’était
peut-être un peu trop pour rester dense. Peut-être faudra-t-il accepter de changer les spots
d’attributions, subventionner certains pays ou réduire le nombre de spots pour ne pas revoir
ça.
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