Tour du monde de l'Ultimate, étape 6 : les Comores

Partie il y a quelques mois aux Comores, Damien et Anaïs, ancienne joueuse Dahultimate ou encore Moustix et membre active de focus ont fait ce qui est le plus naturel pour la plupart d'entre vous : ils ont posé les valises et fait voler les frisbees. Mais voilà, si le sport est encore trop méconnu en France, l'objet Frisbee était lui, totalement inconnu. Ils sont donc parti prêcher la plus saine des religions : celle de l'ouverture aux autres, de la mixité sociale et du vivre ensemble par le sport.

L'histoire retiendra que sur les 4 îles de l'archipel coincé dans le canal du Mozambique entre Madagascar et le continent africain, ce n'est ni sur l'île Française de Mayotte, ni sur celle de la capitale Grande Comore (Ngazidja) qu'est né l'ultimate, mais sur l'île d'Anjouan (Nzwani). Ainsi ce qui apparaissait comme une blague au départ « tu vas jouer au Shifininkio » (couvercle de marmite), est rapidement devenu une réalité, un vrai groupe de joueurs d'ultimate (qui s'enrichit chaque semaines) et en train de se former.

Le groupe en est d'ailleurs à l'étape que tous les clubs ont connu en France : gérer l'arrivée de nouveaux joueurs, trouver sa place dans le collectif, partager les taches et les connaissances... Et obtenir des contacts : ainsi, le club de foot local parle désormais d'intégrer l'ultimate dans les entraînements de leurs joueurs. Et si la place va commencer à manquer sur les terrains, un problème plus matériel va vite rentrer en compte : le manque de frisbee !

On ne peut pas développer ce sport sans disques d'ultimate, et Anaïs dépassée par son succès n'en avait pas prévu assez. Dans le pays au 218éme PIB sur 228, acheter des disques d'ultimate quand il y a 1000 choses plus urgentes au quotidien ne peut et ne doit jamais devenir une priorité. On vous propose donc de participer à la collecte de disques qui partiront sur place lors de la phase de mixte N1 et N2 ce week-end. Merci pour eux.