D1 open : Les Raging Bananas flambent !
Si on pouvait attendre le titre de Tchac et la seconde place d'Iznogood, peu de monde aurait pu prévoir le podium des Raging Bananas, la 5éme place des Discobols ou encore le Spirit des Moustix. Au niveau des déceptions, il y en a trois : Friselis qui partait vraiment favori pour le podium et termine 7éme, Magic qui sombre à la neuvième place et le Sun relégué. Tchac : Saison maîtrisé pour les Tchacs sans encombre. Invaincus lors du championnat, les joueurs de Pornichet ont fait le travail nécessaire lors des matchs compliqués et utilisé les autres pour se préparer pour Cincinnati.
Iznogood : Vaincu 15-5 en finale l'année dernière, Iznogood à beaucoup travaillé pour préparer Cincinnati et jouer le titre. Pas assez fort pour ce dernier objectif, ils ont quand même livré une belle saison et seront forcements déçus de finir encore second. Raging Bananas : Quelle performance des Raging ! S'ils la victoire sur les Discobols avait permit d'entretenir l'espoir d'une demi-finale contre Friselis, ils ne partaient pas du tout favoris ! Si en défense, ils ne récupéraient pas beaucoup de disques, les Raging ont été capable d'une performance de haut vol dans leurs attaques : valorisant le disque à chaque mouvement et jouant d'expérience pour garder la possession du disque. il n'y avait plus qu'a la jeunesse d'apporter un brin de folie et quelques exploits et le tour était joué. Le travail est énorme (notamment depuis l'arrivée de Chris) et le coaching des jeunes Maël et Robin. La défense individuelle avec une clam permanente dans la stack à posé un problème à de nombreuses équipes et l'équipe à profité d'un effectif serré pour avoir une cohérence maximale sur le terrain.
Sesquidistus : Belle saison des Strasbourgeois qui partaient avec un effectif open renouvelé mais composant avec une belle partie de l'équipe mixte. Si la performance de la médaille de bronze de l'année dernière à été confirmée, l'équipe à fait toute la course en tête pour la troisième place, passant proche de beaucoup de défenses et ne perdant pratiquement pas de disques. L'équipe échoue de peu pour le podium et peut être déçue, mais la demi-finale était déjà bien au-dessus de l'objectif initial du club (jouer relâché en open et assurer le maintien). Discobols : Maintenu in extremis la saison dernière, Nîmes avait pour ambition cette année de faire de même, mais le plus tôt possible. Arrivé en haut de tableau et l'objectif atteint, la meilleure performance de l'histoire du club était déjà assurée ! Mais face à des adversaires plus forts, le niveau semblait trop dur pour eux et on ne savait pas si l'équipe avait tourné en surrégime en début de saison ou si elle était vraiment à sa place. La réponse à été claire : avec les victoires contre le Puc puis Freezgo, Discobols à confirmé qu'il était bien à sa place dans le haut de tableau et qu'il pouvait de se pérenniser un moment dans l'élite nationale. Freezgo : On attendait l'éveil d'une génération biberon des Freezgo, toujours à la recherche d'un match référence : on l'a ! 6éme place cette saison et un superbe week-end avec trois victoires assurant tour à tour maintien, puis place dans la première partie de tableau, Freezgo s'est offert son premier match historique avec sa victoire sur Friselis et le meilleur Classement de l'histoire du club. Qu’ils continuent à former, ça paye ! Friselis : On les attendait à la troisième place, ils terminent 7éme. La déception est immense pour cette saison ratée des Versaillais. Pourtant, dans le contenu, l’équipe produisait un jeu classique avec un effectif riche, mais qui n’a pas su générer suffisamment de turns face à des adversaires moins expérimentés et s'incline trois fois sur un score trés serré. Ah Ouh Puc : Belle saison pour le club qui réalise sa meilleure saison depuis le passage de la D1 à 12. Beaucoup de travail accompli par l’équipe qui a fait confiance à l’ancien coach de l’équipe de France de beach open et joueur d’Iznogood, Franck Benghanem. Le choix de la continuité paye : 9éme D2 en 2015, 5éme D2 en 2016, 2éme D2 en 2017, 8éme D1 cette année. L’équipe progresse, le plus gros club de France en effectif semble stabiliser son équipe une open et le système de jeu prends le pas sur les individualités avec des joueurs interchangeable et pas de dépendance. Magic Disc : Saison difficile pour le club Angevin qui était armé pour jouer un rôle plus important et aura finalement lutté pour sauver sa place dans l’élite. Si l’essentiel est la, il faudra trouver rapidement une solution et retrouver le travail collectif qui avait fait sa force pour ne pas revivre la même saison l’année dernière. Sun : Une décente qui fait vraiment mal au cœur... Encore 3éme il y a deux ans, 5éme la saison dernière, l’équipe à continuer sa transition d’effectif sans parvenir à développer un niveau de jeu suffisant pour se maintenir. Un peu trop maladroit disque en main et pas assez efficace sur certaines phases défensives, l’équipe a transformé son année de transition en énorme échec. Si l’effectif se stabilise, le SUN remontera dés la saison prochaine et s’affiche déjà comme le favori de la division 2. Moustix : « Make our Spirit great again » Les petits stickers du club ont envahi la France et résonnés dans les têtes. Dans un club qui avait une réputation écorchée par quelques longues causeries et un humour pas apprécié de toutes les équipes, la nouvelle génération avait un problème d’image écorné et une crédibilité sportive à reconstruire. Si l’équipe n’a pas réussi à se maintenir, sa nouvelle génération privée de tous les anciens cadres (partis jouer en DR et montant en Division 3) à réussit à se forger une belle identité de jeu, gagnant un match intéressant contre Magic Disc et réussissant à remporter le dernier match à domicile. 11éme d’une division trop dense pour eux, ils retournent en D2 avec l’Esprit du jeu et l’envie de re-faire le Yoyo une fois de plus.
Frisbeurs : ça faisait 6 ans que le club n’avait pas mis les pieds en Division 1. Le manque d’expérience a ce niveau à fait mal à un effectif qui a rencontré quelques problèmes majeurs dans son jeu : incapacité à finir froidement le point à l’approche de la zone, difficulté à imposer son rythme quand l’adversaire lui laisse des espaces et respect trop grand pour l’adversaire pour lui proposer un niveau de jeu régulier. Les Nantais retrouvent la division 2 avec une dernière place non méritée, car il y a de bons joueurs dans cette équipe. En revanche, la superbe capacité à travailler et conserver le disque quand l’adversaire le prive d’espace était intéressante. S’ils arrivent à se trouver une identité de jeu plus forte en défense et qu’ils lancent moins de passes incertaines, ils seront un challenger solide pour le titre de D2.